Épisode 73. À toute vapeur !

Contexte
- Terre
- Russie
- Moscou
- Réseau souterrain
- Station Catherine II
Personnages
Nom | Affiliation / Branche | Titre / Grade | Espèce | Trame d'origine |
---|---|---|---|---|
Agnes V. Rodriguez | OTAN / Flotte Spéciale | Capitaine | Humain | Timeline Schak'Irra |
Tarsi | Starfleet / Division Temporelle | Commandeur | Andorien | Timeline Prime |
Robert Gomard | OTAN / Armée de terre | Colonel | Humain | Timeline Schak'Irra |
Eros Vitos | OTAN / Flotte Spéciale | Enseigne | Humain | Timeline Schak'Irra |
Lebeau | OTAN / Armée de terre | Caporal | Humain | Timeline Schak'Irra |
Manifeste
USS Enterprise | |
---|---|
Affiliation | OTAN |
Localisation | Orbite Terrestre |
Capitaine | Agnes V. Rodriguez |
Premier officier | Angie Chen |
Pilote | Éric Corda |
Communications | Émilie Flores |
Opérations | Charlène Savea |
Tactique | Éric Corda Charlène Savea |
Science | Manu |
Armement avancé | Eros Vitos |
Infirmerie | Victor S. Calpel |
Conseillé/Consultant | Manu |
Technicien de surface | Manu |
Passagers | Tarsi (Confidentiel) Robert Gomard et son escouade |
Équipes au sol |
Unité Alpha : Robert Gomard, Agnes V. Rodriguez, Eros Vitos, Tarsi, Lebeau, (Détruite) Unité Charly : 9 soldats (Détruite) (Détruite) (Détruite) |
(Tués)
Récit
Quelques minutes après l’effondrement de la voûte sur les mercenaires et les Tholiens, le calme revient et le nuage de poussière se dissipe peu à peu. Pendant que le colonel Gomard et le caporal Lebeau récupèrent leurs forces, l'enseigne Vitos et Tarsi ne se ménagent pas dans la locomotive, puisqu'ils tentent d'accélérer le processus de chauffage de la chaudière. Je vais les rejoindre pour me rendre compte de leur avancée.
Et alors, où en êtes-vous ?
On a de la pression, Capitaine !
Heu, non, plus maintenant. Les Tholiens ne sont plus une menace pour le moment. Mais ne traînez pas !
Je parlais de la pression de la chaudière et pas de la pression psychologique, Capitaine.
Ah, ok. Dans combien de temps peut-on espérer quitter les lieux ?
D'ici quelques minutes. Il ne reste qu'à desserrer le frein. Tarsi, tire sur ce levier.
Ça, je sais faire. Je m'en occupe !
Attention, mettez-vous à l’abri ! J'ouvre le régulateur.
Ne faites pas tout exploser. Regardez comme ça fume !
Ne craignez rien, Capitaine. Ce n'est que de la vapeur !
Aïe ! C'est assourdissant ce crissement ! Eros, les roues patinent !
Tire sur la corde qui pend à côté de toi.
Celle-là ?!
Non, ça c'est le sifflet ! Tire sur l'autre corde pour déverser du sable sur les rails afin d'améliorer l'adhérence des roues.
Ah ! Voilà, c'est fait !
Il y aura assez de charbon pour aller jusqu'à Putingrad ?
La réserve de charbon est suffisante. C'est surtout l'eau qui risque de manquer, Capitaine. Il faudra s'arrêter plusieurs fois pour remplir notre réservoir.
De l'eau ?! Où est-ce qu'on va en trouver ?!
Les Russes ont forcément installé des points de ravitaillement tout au long de la voie. Il faut juste les repérer et s'y arrêter régulièrement.
Tu fais allusion à d'autres gares sur la ligne ?
Entre autres. Dans un tunnel souterrain, il n'y a pas beaucoup d'endroits où l'on peut trouver ce type d'installation.
Tarsi, que dit le tricordeur ?
Heu, Agnes, le tricordeur n'est pas un balayeur longue portée. Je ne peux pas deviner les emplacements des points d'eau !
Il n'y a pas besoin du tricordeur. Regardez la carte accrochée à côté de la chaudière.
Hmm, il y a plusieurs zones entourées au marqueur. Ça ressemble à des gares. Voronej, Roston-sur-le-Don, Krasnodar et enfin Putingrad. J'espère que ces escales seront désertes. On pourrait y croiser des régiments Russes ou des Tholiens.
Pour leurrer les russes, on pourrait se déguiser comme eux.
Ha ha ha. C'est vrai que tu passerais inaperçue habillée en petite soldate russe avec ton teint bleu et tes antennes.
Bonne idée Tarsi. Pendant le trajet, on explorera les wagons pour dénicher des uniformes. Eros, continuez à démarrer cette cocotte-minute. On n'a pas de temps à perdre !
Bien, Capitaine. Je reprends la procédure !
Eros manipule les leviers et boutons de cette vieille locomotive avec une aisance déconcertante. Les roues tournent lentement et le convoi commence à avancer. Puis, le Colonel Gomard m'appelle depuis la dernière rame où repose le T-34.
Hééééé Agnes, ramène ton cul ici ! Les Tholiens reviennent !
Que dis-tu ?! Je n'entends rien !
Les bruits que produit la locomotive couvrent les cris de Robert, mais en voyant ses grands gestes alarmistes, je cours le rejoindre immédiatement à l'arrière du train.
Aaah, te voilà ! Regarde, les Tholiens enlèvent les gravats à l'entrée des quais et vont bientôt avoir suffisamment d'espace pour se faufiler.
Et merde. Ils sont vraiment indestructibles.
Lebeau, préparez un obus dans le T-34. Dès que nous serons éloignés de plusieurs centaines de mètres, vous leur balancerez ça sur la gueule.
Avec plaisir, Colonel !
Il ne faut pas oublier de faire sauter à distance les bombes que tu as placées dans le centre de commandement !
Exact, Agnes ! Lebeau, passez-moi la télécommande !
Alors que le convoi s'éloigne de plus en plus rapidement des quais de la station Catherine II, le Colonel Gomard appuie sur le détonateur. Un grondement sourd se fait entendre au loin et de violentes secousses se font ressentir dans le tunnel ferroviaire. Le Caporal Lebeau enfonce le dernier clou du cercueil des Tholiens en tirant l'obus vers la station. Pour nous protéger des déflagrations, nous nous sommes réfugiés dans le T-34.
Punaise, c'est étroit et inconfortable ici.
C'est simplement russe, Agnes. Ha ha ha !